Les jardins botaniques de Dublin

Les origines de Dame de Trèfle

J’ai vécu un an à Dublin, juste à côté du cimetière de Glasnevin et des jardins botaniques.

Légèrement excentré, diamétralement opposé à l’usine Guinness, moins connu que le Phénix parc où habitent le président irlandais et un troupeau de cerfs, c’est un trésor de Dublin que je ne saurais que trop vous conseiller de visiter si vous en avez l’occasion.

Quand j’ai vu l’appel à textes de l’Imagin’arium, sur le thème de la sorcellerie végétale, j’ai tout de suite pensé à l’Irlande.

D’abord à ses forêts mystérieuses, où l’on s’attendrait à croiser des druides.

Puis à l’île jardin de Garinish, achetée par un homme d’affaire passionné d’horticulture.

Au château de Malahide…

Et enfin, à la plante emblème du pays, le trèfle.

Mais le lieu que je connaissais le mieux, c’étaient ces jardins, que j’ai visités en toutes saisons. J’y retournais sans cesse. On y trouve une grande variété de plantes, cactus, orchidées, arbres fruitiers et une forêt de chênes, comme décrit dans Dame de trèfle.

Tous les lieux présentés dans cette nouvelle sont bien réels.

En rentrant dans ces jardins botaniques, une des première chose que j’y trouvais était toujours un cadran solaire. Et non, ce n’est pas complètement inutile : en Irlande, il fait beau tous les jours, et même plusieurs fois par jour.

Une fois entré, le visiteur est appelé par les différentes serres.

L’une contient des cactus.

L’autre des plantes de montagne.

La suivante des orchidées.

La spécialité de mon personnage principal : les cactus.

Les jardins abritent de nombreux univers, pas seulement dans les serres. Derrière un mur, c’est un potager, de l’autre côté d’un pont, une roseraie, un jardin japonais, une exposition de sculptures.

Et beaucoup de vie, végétale, bien sûr, mais aussi animale : écureuils, tortues, canards…

L’arbre magique que je mets en avant dans la nouvelle Dame de trèfle est un arbre à loques. Lui aussi existe vraiment.

Mais je ne sais pas s’il exauce les vœux.

arbre à loques

Effectivement, il ne paie pas de mine.

A première vue, on dirait que des morceaux de plastiques se sont envolés dans un fourré que les jardiniers ont oublié d’entretenir.

Les touristes sont pourtant invités à y attacher un morceau de tissu, et à faire un vœu.

C’est peut-être parce qu’il semble modeste et un peu fou au milieu de ces jardins si colorés et harmonieux que j’ai voulu centrer ma nouvelle dessus.